L’affichage

Williams Brown

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Alors, comment fait-on pour couvrir trois villes en une soirée ?
Et ça c’est lorsque la présidente de votre association est en petite forme! Ou bien que les panneaux d’affichages ont disparus et que vous devez passer à la prochaine ville.
Année après année, nous les voyons disparaître (au profit des banderoles sur les ronds-points quand on peut se les payer/les poser).

L’histoire commence toujours de la même façon : un coup de fil. « Hey, on a un concert à promouvoir, il faut faire l’affichage, je suis dispo mardi, jeudi soir. Pourquoi le soir ? Parce qu’il y a moins de voitures et c’est plus discret. »
Et voilà comment on se retrouve, nous, les fiers bénévoles de l’ombre, à sillonner les rues désertes de Saint-Laurent-du-Var à Grasse, en passant par La Colle-sur-Loup, avec un coffre rempli de posters, de colle, et de courage. Beaucoup de courage.

On découvre que les gares la nuit c’est vraiment la zone. c’est tout un monde. Tu croises des gens qui n’ont pas l’air de savoir où ils sont, ni ce qu’ils font là. Le genre de rencontres où tu te dis : « Ok, on colle vite et on file. » D’ailleurs, au cas où : toujours garder une certaine distance de sécurité entre toi et les abords des gares. C’est pas un conseil, c’est une question de survie.


Les règles de l’affichage et la réalité du terrain

Bon, c’est pas sorcier… mais faut respecter les règles ! Oui, parce qu’il y a des règles, quand même. L’affichage, c’est pas le chaos total. La règle numéro un : ne pas coller par-dessus d’autres affiches, surtout celles d’associations locales. On est solidaires, entre associations, et puis franchement, si on commence à se coller les uns sur les autres, ça va vite devenir une guerre de papier. Alors, tu scrutes bien avant de dégainer la colle : « Ok, pas d’affiches concurrentes ici, on est bons. »

Certaines associations délèguent cette tâche à des sociétés spécialisées. C’est bien pratique quand t’as le budget, mais bon, on sait tous que la plupart des petites assos préfèrent la méthode DIY.
Les sociétés pro viennent avec des échelles, des pots de colle industriels et des planificateurs urbains. Nous, on a juste une vieille voiture, un pot de colle acheté en urgence et une carte GPS dans la tête. Mais l’amour de l’art, ça, on l’a.

Et puis, c’est toujours mieux quand tu le fais toi-même, non ? T’as le plaisir de voir ton affiche au petit matin, collée fièrement sur un panneau près de la boulangerie, et tu te dis : « C’est grâce à moi que ce concert va être complet ! »

Le bilan : on est devenus des experts… de la nuit. Faire de l’affichage pour un concert, c’est une aventure à chaque fois. Il faut être prêt à braver les déceptions quand les panneaux n’y sont plus et que le tapis d’affiches ne descend pas, les rencontres étranges, et surtout, à faire preuve d’ingéniosité.
Il faut choisir les bons spots, respecter les autres associations, et, surtout, ne jamais sous-estimer la faune de la nuit.

Au fond, c’est ça la vie d’un bénévole. C’est le travail de l’ombre qui fait briller la lumière sur scène.

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